Par Laura Bony
Sans pouvoir parler au
nom de toute la génération Y qui utilise les réseaux sociaux, je
peux toutefois vous indiquer comment on les utilise principalement,
selon ma propre expérience.
Généralement, c’est
Facebook qui nous fait entrer dans le cercle des réseaux sociaux,
dès que nous pouvons avoir accès à l’internet et apparemment, de
plus en plus jeune (par exemple, il n’est pas rare que des amis de
mon petit frère de 13 ans m’envoient des demandes d’ajout sur ce
réseau). Excellent substitut à Messenger, Skype ou autre chat plus
désuet ou plus professionnel, Facebook nous assure de pouvoir
retrouver tous nos amis après l’école. Aux États-Unis, cette
tendance semble moins vraie, car les ados bouderaient ce réseau
social à cause de la complexité de son interface, des risques liés
aux informations personnelles et surtout à cause de sa concentration
grandissante de parents. C’est d’ailleurs pourquoi la compagnie a
racheté récemment Instagram, lui permettant de conserver un lien
avec les plus jeunes d’entre nous qui se lassent du plus grand
réseau social du monde. Mais Facebook a encore de beaux jours devant
lui. S’il a moins de succès auprès des plus jeunes, les étudiants
apprennent de plus en plus à s’en servir à l’université, que
ce soit en marketing, en communication ou encore en entrepreneuriat.
Ensuite
vient Twitter, assez complexe d’utilisation, du moins quand on veut
l’utiliser dans un but précis. Il est assez simple de « suivre »
des personnes, des entreprises, des pages, etc. Et plus on en suit,
plus on a de personnes qui nous « suivent ». L’avantage
pour nous, les jeunes, c’est qu’on peut facilement appeler à
l’aide dans notre recherche de stage, faire connaître rapidement
notre Tumblr, synchroniser notre Twitter avec nos Paper.Li ou autre
WordPress pour augmenter notre visibilité sur le web. Bien sûr,
certains l’utilisent majoritairement pour suivre leurs idoles et
tous les potins du net.
Ensuite
vient Linked’In, le réseau indispensable pour qui recherche un
emploi. Bien que peu payant lorsqu’on répond seulement aux offres
qui y sont postées, on y fait parfois LA rencontre qui va
transformer notre carrière ou du moins, nous en offrir une. Par
contre, l’utilisation de Linked’In dépend beaucoup des pays :
en France par exemple, il est utilisé de façon assez marginale,
sauf chez les étudiants qui ont appris à s’en servir en cours et
qui en ont saisi le fonctionnement. Au Canada ou en Chine au
contraire, j’ai pu observer que c’était un réseau
incontournable, mais à double tranchant puisque malheureusement vous
pouvez trouver de tout et de rien sur ce réseau, qu’on parle en
termes de relations ou d’information. Au pire, Linked’In améliore
la visibilité de notre CV et nous permet de contrôler les
informations qui circulent à notre sujet sur le net.
Je
ne m’avancerai pas à parler de Flickr, Youtube ou encore
Pinterest, j’en ai une utilisation presqu’inexistante. À part
pour Youtube, où en fin de semaine je regarde, comme tous mes amis,
le résumé des vidéos les plus délirantes de la semaine et que
j’utilise aussi pour mes sélections de musique du samedi soir.
Pour les autres, j’en entends peu parler alors peut-être que leur
utilisation vient en vieillissant.
En
tous cas, au Planificateur, nous avons fait notre choix et nous vous
invitons à nous suivre sur :
Laura
Bony
Rédactrice,
Le Planificateur
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