Pourquoi les rencontres face à face demeurent-elles la meilleure façon de communiquer ? Point de vue d’une fille en décoration d’événements

Par Véronique Hébert

Vous rappelez vous d’un temps, pas si lointain que cela, où les courriels n’existaient pas? Je me rappelle avoir créé mon compte Hotmail en 1998. Je suis entrée officiellement sur le marché du travail à temps plein en 1999 et la plupart de mes clients n’avaient pas encore de courriels. Les rencontres face à face étaient donc plus fréquentes. OUF ! Quel défi d’expliquer par téléphone le décor d’une salle ou pire d’envoyer une photo par télécopieur en noir et blanc.

Personnellement j’avoue que je suis une fille de contacts et que j’adore rencontrer des clients en personne. J’ai récemment rencontré une bonne amie qui m’a dit qu’elle était meilleure au téléphone pour finaliser des contrats et ‘’closer’’ des ventes. À mon avis, rien ne vaut une rencontre en personne pour communiquer. Surtout dans le domaine de la décoration d’événements, on peut séduire le client avec des photos mais rien ne vaut un sourire et une bonne poignée de main pour établir un contact, créer une relation et développer un lien de confiance. Le fait de rencontrer un client en face à face et de lui expliquer les différents concepts de décors que je lui suggère me permet aussi de réagir tout de suite à ses questions et aussi, à son non-verbal.

Le décor est un élément très visuel, j’en conviens, mais le fait de rencontrer une personne me permet aussi d’apporter des échantillons de nappes et de centres de table. Une photo même prise par un professionnel ne rend pas nécessairement justice à la brillance d’une nappe ou à la magie des chandelles. Un sourire virtuel J ne charmera jamais autant qu’un sourire en face à face, qu’en pensez-vous?

En terminant et à la demande de Michel, un mini point de vue d’une maman. Ma fille qui aura 4 ans cet automne n’est pas encore à l’ère d’internet, des messages textes et du téléphone portable. Rien ne vaut un vrai câlin avant de s’endormir qu’un appel de sa maman qui est à Montréal pour le travail. Le reste viendra bien assez vite et qui sait dans 15 ans comment se dérouleront les contacts avec nos adolescents.