Qu'on en parle en bien ou en mal. Qu'on nous accuse de délaisser les vrais amis pour nos amis virtuels. Qu'on nous traite de voyeurs, d'exhiber nos petites vies aux yeux de tous, de mettre des photos dont les droits seront à jamais cédés à Facebook. D'avoir peur de se faire dévaliser notre maison, voler nos identités... Les médias sociaux font couler beaucoup d’encre et de salive depuis quelques années.
Quant à moi, j’ai adopté littéralement Facebook lors de mon congé de maternité en 2008. Intense de donner la vie et de se retrouver à la maison seule, coupée de tous contacts professionnels. Un immense vide que Facebook m’a permis de combler car j’ai rapidement retrouvé plusieurs amies d’enfance, collègues, clients et clientes devenues des copines avec le temps (comme Lyne Branchaud) et de pouvoir rester « connectée » sur l’événementiel grâce à des blogueuses comme Marie-Annick Boisvert et Brigitte Cardinal. Je ne passe pas plus de 24h sans aller voir les statuts de mon fil d’actualité. Perte de temps? Non car je passe quelques minutes seulement par jour et je ne sens pas que je perds du temps au contraire, j’en gagne. Je suis au courant des anniversaires, des nouveautés, de naissances mais quelquefois de tristes nouvelles aussi comme lorsque par pur hasard j’ai appris le décès d’une cliente de 36 ans en tombant sur une page hommage.
À tous ces amies que je vois si peu avec ma vie chargée mais qui savent que je suis là ou qui me font un petit signe de vie dès que mon statut laisse pointer une petite note de découragement. À toutes ces relations professionnelles qui se développement en amitié après plusieurs projets et qui gardent le contact avec moi grâce à ce merveilleux réseau. À tous ces statuts qui me font rire, sourire, réfléchir, me dire que je devais aller essayer ce nouveau resto ou activité familiale moi aussi.
Merci Mark Zuckerberg d’avoir eu l’idée géniale de créer cette magie qui j’espère restera pour moi un mode de vie! Il me reste maintenant à apprivoiser Twitter. Cependant pour l’instant le côté très visuel de Facebook ne me donne peu envie d’aller voir ailleurs… et j’ai aussi une petite fille non-virtuelle bien en vie à m’occuper entre 2 statuts!
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