Québec-France : est-ce que l’éthique de travail diffère ?

Par Céline Brondel

Après avoir travaillé deux ans dans l’événementiel en France et un an à Montréal, voici quelques similitudes et différences que j’ai remarquées entre les deux continents, lorsqu’on travaille dans l’organisation d’événements.

L’enjeu numéro un est universel : la satisfaction du client. Organiser un événement demande une grande qualité d’écoute, une polyvalence, une créativité certaine. C’est un métier-passion où l’on ne compte pas ses heures et où la priorité est de satisfaire les besoins du client. Il faut être polyvalent, débrouillard, réactif et surtout, savoir s’entourer de bons fournisseurs. Le stress fait aussi partie du jeu, mais un évènement réussi avec des clients ravis est la plus grande des récompenses !

Les différences sont finalement plus culturelles que purement professionnelles. Il faut parfois s’habituer au vocabulaire de bureau qui n’est pas le même qu’en France. Une des grandes différences que j’ai remarquées : la barrière de la hiérarchie quasiment absente ici au Québec. À mon grand étonnement, il est possible de décrocher son téléphone et d’appeler le directeur général d’un hôtel. En France, il est beaucoup plus difficile de parler à la personne décisionnaire directement. Ce qui ne simplifie pas la tâche !

Finalement, si l’on est passionné par son domaine d’activité, peu importe le pays où nous travaillons, l’important est d’être satisfait de là où l’on est et de ce que l’on y fait.